Comment gérez vous le stress ? Comment répondre en entretien

« Comment travaillez-vous sous pression ? » ou encore « Comment gérez vous le stress ? » sont deux questions dites pièges qui sont souvent posées en entretien, surtout lorsque le poste à pourvoir est un poste à responsabilité (humaine ou technique). Conseils pour faire de ces questions une opportunité supplémentaire de vous vendre.

Jouez la carte de la transparence

La première des choses à avoir en tête est qu’il est inutile, voire même contre productif, de ne pas dire la vérité. Soyez totalement transparent : si vous avez un réel mal à gérer le stress, n’allez pas répondre que cela ne vous pose aucun problème : tôt ou tard un manque de franchise jouera en votre défaveur. Comme bien souvent, ce qui comptera le plus sera votre argumentaire et votre capacité à apporter des éléments positifs et vendeurs.

A l’inverse, vous êtes fait de béton armé et pouvez gérer n’importe quelle situation de stress ? La partie n’est pas pour autant gagnée. N’oubliez pas que le recruteur ne croira que ce qui l’aura convaincu. Vous limiter à répondre que vous gérez ce genre de situation sans difficulté sans plus argumenter n’est pas franchement vendeur.

Abordons les deux cas de figure. Il convient bien entendu d’adapter vos réponses au type de poste à pourvoir.

Travail sous pression, comment répondre

Gestion efficace du stress ? Argumentez !

Vous êtes un tank, vous êtes « blindé » ? Rien ne vous atteins ni ne vous affecte ? Avant de répondre tête baissée au recruteur, préparez votre argumentaire. Il ne suffit pas de le dire, encore faut-il pouvoir illustrer vos propos avec des faits : commencez par affirmer votre capacité à gérer pression et stress et enchaînez sur des exemples basés sur votre expérience professionnelle.

Vous passez, par exemple, un entretien pour un poste de Directeur de Production ? Indiquez comment, par le passé, vous avez géré une production en flux tendu, des délais très courts, des aléas qui auraient pu mettre en péril la bonne marche de la chaîne de production. Vous passez un entretien pour un poste exposé à une clientèle généralement mécontente (SAV par exemple) ? De la même manière, illustrez vos affirmation avec des exemples de situation que vous avez déjà eu à gérer.

Généralement, la pression résulte d’un manque de prise de recul. Indiquez que vous analyses posément les choses. N’hésitez pas non plus à dire comment vous trouvez votre équilibre, comment vous faites baisser la pression (car personne n’y est insensible). Le sport est un bon moyen d’évacuer le stress.

Difficultés avec le stress ? Rebondissez !

Pourquoi iriez-vous dire que vous n’avez aucun problème avec le stress alors que le poste à pourvoir en est fortement générateur ? Comment ne pas éveiller le soupçon du recruteur si, tremblotant et balbutiant face à lui, vous lui indiquez que le stress ne vous affecte pas ? Ce « mensonge » vous serait préjudiciable.

Dans le premier cas, vous risqueriez d’être recruté pour un poste dans lequel vous ne vous sentirez pas bien, dans le second, le recruteur pourrait se méfier de vos réponses or le fondement même de l’entretien et de rassurer votre interlocuteur sur qui vous êtes. Le conseil va surement vous étonner mais si vous ne supportez pas du tout la pression et que le poste proposé n’est quasiment fait que de ça… il n’est pas pour vous.

Si la pression est un des éléments du poste sans en être la composante principale, il y a possibilité de rebondir en vous basant sur une expérience passée réussie. Par exemple (à adapter à votre situation) :

Je vois le stress ponctuel comme un booster de performance et je pense que c’est une bonne chose. Si par contre la pressions est récurrente, il peut être intéressant d’en analyser la raison. Parfois, il suffit de repenser une méthode de travail pour y remédier et la force de mon profil est justement de pouvoir vous apporter ces solutions.

La pression, une inconnue ? Anticipez !

Si la question vous est posée pour votre premier emploi ou si la pression au travail devait être une nouveauté pour vous, basez vous sur des exemples de la vie courante, lors de vos études. Les périodes d’examen soutenu mais réussies peuvent être un bon moyen de démontrer que vous pouvez garder vos moyens sous pression.

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